Cet ouvrage œuvre à présenter une vision spéculatoire des différentes unités, mots, du français. Il s’oppose à d’autres dictionnaires en ce qu’il ne présente aucune rigueur scientifique, et que sa composition est entièrement faite au petit bonheur. L’auteur, ayant été incapable de prendre quelque partie-pris théorique qui soit, ce dictionnaire n’est ni analogique, ni alphabétique. Ses définitions ne se veulent pas plus logiques que nominales, il n’a aucune prétention encyclopédique ni linguistique. Se positionne-t-il plutôt dans le cadre de la polysémie ou de l’homonymie ? Nous invitons le lecteur à se poser la question au cours de sa lecture, nous laissons, sur ce point, le langage parler par lui-même.
Il est le résultat de l’abandon de la rigueur scientifique habituellement assignée à la lexicographie pour laisser la place à la poésie. Sa fonction est purement poétique en parlance Jakobsonienne, disopropotionellement poétique.
Il est le lieu limite, la frontière critique ou le lexicographe est entièrement et uniquement poète. Quand bien même une telle frontière existerait.